Le président et la vice-présidente de la SHP, Richard E. Romage et Johanne Eliacin se sont rendus en République Dominicaine en octobre dernier dans l’objectif de développer des liens entre la SHP et la PUCMM (Pontificia Universidad Católica Madre y Maestra) et l’association des physiothérapeutes de Santiago (SODOTEFI).
Une première rencontre a eu lieu le vendredi 14 Octobre 2016 au local même de la PUCMM, où ils ont été reçus par Mme Elsa Margarita Olivo Taveras, Directrice du Département de Physiothérapie de la PUCMM. Les objectifs de cette rencontre avec la PUCMM étaient de répertorier les étudiants Haïtiens en cours et post-gradués, la collaboration entre l’université et la SHP pour travailler sur l’accréditation du curriculum par la Confédération Mondiale de Physiothérapie (WCPT) et Collaboration pour des formations continues en Haïti.
La Católica n’ayant pas répondu à l’invitation, leur dernière rencontre a eu lieu dans le bureau de Mme Christobalina Betemith, Présidente de l’association et Franshy A. Tavarez, responsable de communication. Là encore, les débats se sont déroulés sur plusieurs sujets tels que : implémentation de l’ordre des physiothérapeutes en RD, adhésion de la SODOTEFI à la WCPT (SHP leur a offert son aide à ce niveau) et formation continue, entre autres.
La SKL découvre les atouts et les capacités de la SHP et souhaite fusionner avec celle-ci
Il y a juste quelque mois de cela, la SKL n’avait jamais entendu parler de la SHP et n’était pas imbu du travail extraordinaire que cet organisme réalisait. Mais grâce à la journée du 4 Juin 2016, ces deux organismes ont eu la chance de se rencontrer et partager leur vision et leur mission. Grande coïncidence, ces derniers luttent pour consolider le secteur de la réhabilitation en Haïti. Du coup, une collaboration future s’annonçait.
Dorénavant, la SHP peut noter dans la liste de ses partenaires la SKL, et celle-ci peut compter sur celle de la SHP en terme d’éducation de son personnel, renforcer le système de référence pour les personnes ayant un handicap quelconque, recruter conjointement et dans le futur, voir comment amplifier ce partenariat.
En Haïti, il existe très peu de physiothérapeutes. Dans ce volume, la SHP vous donne l’opportunité de faire connaissance avec deux de ses physiothérapeutes les plus appréciées.
Sophia Lainé
Certains d’entre vous ont surement entendu parler de Sophia Lainé, et d’autres non. Physiothérapeute ayant obtenu son diplôme en République Dominicaine, Sophia Lainé travaille actuellement à St. Boniface Haïti Foundation où elle exerce cette profession avec enthousiasme et engouement depuis 3 ans. Seule physiothérapeute du centre, durant sa première année, elle a travaillée uniquement en tant que physiothérapeute et depuis 2014 elle est la coordonnatrice du secteur de la réadaptation où elle se bat chaque jour pour la promotion, le respect et la mise en pratique de la physiothérapie en Haïti.
Kim St Victor
Aussi tendre et souriante que vous la voyez, quand il s’agit de défendre sa profession, elle le fait toujours avec fougue et engouement. Comme la majorité des physiothérapeutes haïtiens, Kim St Victor a obtenu son diplôme en République Dominicaine en Janvier 2007 et depuis, elle mène une lutte constante en Haïti dans la promotion de la physiothérapie en montrant son importance. Chef de service du département de Physiothérapie a l’OFATMA de septembre 2009 au 31 aout 2015, elle a dû se battre comme une tigresse pour faire respecter cette discipline en exigeant que les normes internationales soient utilisées. En effet, elle veut faire valoir la profession de Physiothérapeute et atteindre le plus haut standard. Actuellement, elle travaille dans son cabinet privé qui se trouve à Pétion-Ville.
«Plusieurs facteurs, d’ordre professionnel, personnel ou social, sont en cause dans l’apparition des troubles musculo-squelettiques (TMS). La manutention de charges lourdes, la répétition des mouvements, le maintien de postures incorrectes, les efforts importants et les vibrations sont des facteurs de risques importants. Selon la durée, la fréquence ou l’intensité de ces facteurs, leurs effets seront plus ou moins prononcés. Ces mêmes contraintes physiques peuvent contribuer à l’aggravation ou à la rechute d’un TMS déjà présent.» OMRT, 2005
En apprenant comment on se sent quand on se tient bien, nous développons ce qu’on appelle une « conscience corporelle » qui nous aide à garder une bonne posture toute la journée, quoique nous fassions
Qu’est-ce qu’une bonne posture ?
Une bonne posture implique de garder les trois courbes naturelles de la colonne vertébrale dans leur position normale, équilibrée. Pour cela, la colonne a besoin d’être soutenue par des muscles forts et souples.
Principes d’hygiène posturale ou d’économie rachidienne (à suivre dans le prochain volume).
Pour célébrer la journée mondiale de la physiothérapie, le 8 Septembre dernier, la SHP a décidé cette année de se focaliser sur les medias. Mobiliser, sensibiliser afin de toucher la population Haïtienne. De Vision 2000 à Radio Kisqueya, Télé et Radio Pacific, sans oublier le succès qu’a eu leur intervention sur Radio/télévision Métropole dans la rubrique le Point, SHP n’est pas passé inaperçu !